Les saisons écoulées, le Festival international des éponges de Zarzis a connu un fiasco total. Un échec complet dû en premier lieu aux difficultés matérielles. Puis au contenu d’un programme qui n’a rien à voir avec cet animal marin qui est l’éponge. Rien que l’année dernière, le boycott de l’association «Le pêcheur pour le développement» qui n’a pas participé à la sortie maritime, tout est tombé dans l’eau. Le reste du contenu n’était pas à la hauteur, fond et forme.
Cette année, pour renouveler le comité en raison de l’abandon des candidats, neuf personnes ont présenté leur candidature jeudi 13 mars et ont été élues, sans vote.
Espérons que ce nouveau comité tirera les leçons nécessaires des insuffisances des sessions précédentes pour faire renaître cendrillon de ses cendres. Il faudrait multiplier les réunions avec la participation des spécialistes de ce secteur et arrêter un programme copieux, riche, attrayant et en rapport avec cet animal marin.
Zarzis dispose d’une grande école professionnelle de pêche qui peut être exploitée et servir pour y présenter des conférences, des expositions, des tableaux, d’anciens matériels qu’utilisaient nos ancêtres pour la pêche aux éponges. Chamseddine Bourassine, président de l’association «Le pêcheur» ainsi que des plongeurs sous-marins ont leur mot à dire dans ce domaine. Pour les compétitions sportives, les plages de la Corniche, Sonia, Amira, Béni ftéïel, pourraient servir beaucoup mieux que la campagne.
Le nouveau comité
Saïd Fares : président
Dhouha Ammar : S. générale
Mouhanned Laâradh : trésorier
En plus de six autres membres
